Le minoxidil compte parmi les médicaments prometteurs en mesure de lutter contre l’alopécie, même s’il n’était pas prévu à cet effet à la base. Son utilisation doit s’opérer dans la plus grande prudence. Si vous éprouvez encore des doutes concernant le produit, faites un petit tour à travers ces paragraphes pour mieux le comprendre.
En quoi consiste le minoxidil ?
Le minoxidil a fait son apparition en laboratoire. Le médicament est un antihypertenseur ou une substance destinée à réduire l’hypertension artérielle. Il possède des facultés vasodilatateurs, c’est-à-dire, permettant d’accroitre le calibre des vaisseaux sanguins. C’est pourquoi il est administré aux patients présentant les rares cas d’hypertension artérielle sévères. La substance a été approuvée en 1979 aux États-Unis avant de faire son entrée en France 10 ans plus tard. Comme effet secondaire, les médecins soignants ont remarqué une croissance capillaire significative chez les patients. C’est ainsi que le médicament s’est reconverti en lotion pour le traitement de l’alopécie. Aujourd’hui, les formats se sont multipliés, allant du shampoing au spray en passant par la mousse. Cependant, son usage doit être encadré par un professionnel médical.
Le minoxidil est-il efficace ?
Dans le cadre du traitement de l’alopécie androgénique, le minoxidil a fait ses preuves depuis plusieurs années. En effet, la substance ne favorise en aucune manière la pousse de nouveaux cheveux. Son action se concentre plutôt au niveau des bulbes. En d’autres termes, il accélère uniquement la pousse de cheveux dans les zones où les bulbes sont en activité. Sa caractéristique vasodilatatrice renforce la vascularisation de la racine folliculaire. Le phénomène augmente l’approvisionnement en oxygène des zones traitées. Il est également en mesure de prolonger la longévité des kératinocytes, responsables de la reproduction des bulbes pileux. Malgré l’avancement des recherches, le produit se situe encore au stade expérimental.
Comment fonctionne-t-il ?
Quelques doutes planent quant au mécanisme de fonctionnement du mixodil sur le corps humain. Néanmoins, ses démarches se scindent en 2 parties : la phase télogène et la phase anagène. Le premier stade correspond au commencement du traitement. Le patient observe une chute brusque des cheveux, mais rien de bien inquiétant. La substance accélère l’ouverture du canal potassique, engendrant une hyperpolarisation de la membrane cellulaire et donc une perte folliculaire. Vient ensuite la seconde phase marquée par la production de nouveaux follicules. Il faut souligner que son efficacité dépend de la gravité de l’état capillaire. Aussi, le traitement fonctionne mieux sur les cas d’alopécie de moins de 5 ans. Un dispositif médical a été conçu aux États-Unis pour déterminer le taux de réussite d’un traitement à base de minoxidil sur un patient.
Quels sont les effets secondaires ?
Les effets secondaires de la prise de minoxidil se manifestent par :
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une pilosité excessive ;
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une hausse du poids ;
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des nausées ;
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des vomissements.
Les femmes sont prédisposées à subir des conséquences plus graves, comme une croissance brusque de la pilosité dans des zones imprévues (la poitrine et le visage). Une pigmentation de la pilosité est également à craindre chez les patientes. À ces effets s’ajoute la rétention d’eau temporaire. Elles peuvent aussi être sujettes à des réactions d’hypersensibilité.
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